Bobo-Dioulasso abrite, du 20 au 23 mars, des activités dans le cadre de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Une sorte de festival décentralisé. Le lancement officiel est prévu ce jeudi. Mais déjà, certaines activités sont en marche. Depuis hier en effet, des jeunes passionnés de projection cinématographique bénéficient d’une formation. Module au programme : techniques de projection cinématographique. Et il y a déjà de bonnes perspectives. 48h après le début des travaux, ils affirment être satisfaits du contenu de la formation. Les modules seront dispensés jusqu’au 21 mars.
“Si les réalisateurs tournent leurs films et qu’il n’y a pas de bons projectionnistes pour les projeter, les films ne seront pas très bien promus”. C’est la conviction qui a poussé Franck Ismaël Koudou à participer à cette formation. Lui et les autres participants ont désormais une idée des conditions requises pour devenir projectionniste et pour exercer ce métier. “Après les notions de base, nous avons appris à utiliser quelques logiciels, notamment VLC et OBS studio, nécessaires pour la projection”, affirme-t-il. Une opportunité donc pour les passionnés de réaliser leurs rêves.
“Je participe pour la première fois à ce type de formation. J’en ai beaucoup appris. Ce métier me tient à cœur”, affirme une autre participante, Amzatou Traoré.
Cette formation réunit 15 jeunes de la région des Hauts-Bassins dont 3 filles. L’objectif, selon Aimé Bado, responsable technique du Fespaco, est de permettre à ces apprenants de “contribuer à la promotion du cinéma de qualité dans la région”. Dans les prochaines années, ces participants pourront aider le Fespaco dans la diffusion des films, espère-t-il.
“Nous envisageons de les intégrer dans les équipes de projection. Cela leur permettra d’utiliser les outils techniques et de cultiver leur passion en matière de projection de films”. Il invite donc les participants à s’investir davantage et à en tirer le meilleur profit.
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