Le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, estime que les nombreux coups d’État survenus en Afrique de l’Ouest et du Centre ne « peuvent qu’empirer les choses ». Selon lui, « les gouvernements militaires » ne sont pas la solution aux problèmes de gouvernance.
« De nombreux pays sont confrontés à des problèmes de gouvernance profondément ancrés. Mais les gouvernements militaires ne sont pas la solution. Ils aggravent les problèmes. Ils ne peuvent pas résoudre une crise. Ils ne peuvent qu’empirer les choses », déclare le Secrétaire général de l’ONU.
En quatre ans, six coups d’État ont eu lieu en Afrique occidentale et centrale, notamment au Burkina Faso, en Guinée, au Mali, au Soudan, au Niger et au Gabon. Pour lui, la succession de coups de forces ne permet pas de résoudre les problèmes de développement de ces pays. Il exhorte ainsi « tous les pays à agir rapidement pour établir des institutions démocratiques crédibles et l’État de droit ».
Il estime également qu’il faut « créer des conditions permettant aux citoyens africains de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité politique ». Pour cela, il faut selon lui renforcer les organismes internationaux tels que l’Union africaine, dans leurs efforts diplomatiques afin de promouvoir la paix, la stabilité et la démocratie sur le continent africain.
L’ONU manifeste son inquiétude face à la situation au Gabon. Elle condamne « fermement » la « tentative » de coup d’État comme moyen de résoudre la crise post-électorale dans ce pays.