La 50e promotion de l’Ecole nationale des sous-Officiers de la Gendarmerie (ENSOG) à terminé sa formation. 1 246 élèves Sous-officiers ont été jugés aptes à “renforcer les effectifs des Forces Armées nationales”. Nom de baptême : “Espoir”. Selon la Gendarmerie nationale, cette promotion entend incarner l’espoir des populations en matière de protection, de tranquillité et de retour à la paix au Burkina. Les impétrants ont été présentés au drapeau ce 20 septembre au camp Ouezzin Coulibaly de Bobo Dioulasso.
“J’atteste solennellement que vous avez reçu les rudiments nécessaires pour accomplir les missions de votre niveau de responsabilité. Je ne doute point de la qualité de l’éducation et de l’instruction militaires reçues au sein de l’école”, déclare le Commandant de l’École nationale des Sous-Officiers de Gendarmerie (ENSOG), le Chef d’escadron Souleymane Coulibaly. La 50e promotion est composée de 1246 soldats dont 39 femmes. La formation a débuté le 28 novembre 2022.
Selon le Chef d’escadron Coulibaly, la mission de l’École a été d’“instruire, d’éduquer ces jeunes gens, leur inculquer les valeurs morales, militaires, professionnelles conformes à l’éthique, la déontologie militaire et aux réalités socio-culturelles de la Nation”.
La formation a porté sur la formation morale, la formation physique et la formation intellectuelle. Le Chef d’escadron a par ailleurs invité les “Boys” à “incarner les qualités du gendarme”. Notamment la disponibilité, le respect de la dignité humaine et la responsabilité.
“Faites preuve de responsabilité totale dans l’accomplissement de vos missions. Retenez surtout que vous n’êtes gendarmes que par la loi et vous ne le demeurerez que par la Loi”, a-t-il indiqué. Avant d’inviter les combattants à la solidarité : “Tout au long de votre carrière, soyez solidaires mais pas dans le (désordre) qui défiera la loi ou le règlement. Donnez-vous à fond et demeurez persévérants dans la quête du savoir et la volonté de réussir”.
De son côté, la promotion dit reconnaître l’immensité de la tâche qui est attendue d’elle. “S’il y a un médecin pour soigner le malade et s’il y a un enseignant pour éduquer l’élève, il y aura toujours et toujours un soldat engagé pour défendre la patrie”, affirme le délégué de la promotion, Issaka Sawadogo.
La 50e promotion est “consciente des défis sécuritaires” du moment. “En tant que jeunes soldats, il sera de notre devoir de continuer aux côtés de nos aînés à défendre les couleurs du Burkina Faso. Plus que jamais, nous sommes déterminés à travailler, à verser sueur et sang aux côtés de nos frères d’armes et des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) pour un Burkina d’avenir, paisible et prospère”, a-t-il déclaré.
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J’aimerai être de leur nombre,j’attends le prochain recrutement avec ardeur