Lors d’un tête-à-tête, le 28 juillet, entre les délégations russe et burkinabè, le président de la transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a souhaité l’implantation d’une centrale nucléaire au Burkina Faso. Elle va permettre de résorber les problèmes d’énergie dans une perspective d’industrialisation du pays.
« Nous avons un besoin crucial d’énergie », a affirmé le chef de l’Etat à la délégation russe conduite par le Président Poutine. Il a souhaité l’implantation d’une centrale nucléaire au Burkina afin de lui permettre de réduire sa dépendance en énergie vis à vis des autres pays et d’être, par la suite, autonome. Cette centrale permettra de « produire de l’électricité » sur place, a-t-il poursuivi.
Le Burkina Faso est situé au cœur de l’Afrique occidentale. Selon le Capitaine Ibrahim Traoré, cette position est stratégique au regard du déficit d’énergie dans la sous région. A l’en croire, il s’agit d’une opportunité « en or » pour la Russie, dans le sens où ce pays pourrait en tirer profit, en commercialisant, à partir du Burkina, de l’énergie dans les autres pays de la région. « Nous souhaitons que cela puisse se réaliser dans de brefs délais », a conclu le chef de l’Etat.
En attendant cette solution, le Burkina importe de l’énergie essentiellement de la Côte d’Ivoire et du Ghana.
