La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) annonce un nouveau sommet extraordinaire le 10 août à Abuja, au Nigeria.
Ce sommet extraordinaire se penchera sur la situation politique au Niger. Le 30 juillet dernier, la CÉDÉAO avait tenu un sommet suite au coup d’État perpétré dans ce pays le 28 juillet. Selon la junte nigérienne, l’objectif de cette rencontre était « la validation d’un plan d’agression contre le Niger à travers une intervention militaire imminente à Niamey, en collaboration avec des pays africains non membres de l’organisation et certains pays occidentaux ».
Lors de ce sommet, la CEDEAO avait décidé de suspendre les transactions commerciales et énergétiques, et de fermer les frontières de ses pays membres avec le Niger. Le 4 août, les chefs d’État-major des pays membres de cette organisation ont finalisé la « planification » d’une intervention militaire au Niger. Le Burkina Faso, le Mali, la Guinée et l’Algérie ont refusé d’appliquer les sanctions prises contre le Niger.
L’ultimatum donné par la CEDEAO à la junte nigérienne afin de rétablir le président déchu Mohamed Bazoum au pouvoir, est arrivé à échéance hier soir. Dans la crainte d’une attaque imminente, le CNSP a annoncé la fermeture des frontières aériennes du pays.