A la UneActeurs Politiques

Sénégal : le Président Macky Sall met fin aux fonctions des ministres

Par décret en date du 6 octobre 2023, le Président du Sénégal, Macky Sall, a mis fin aux fonctions des ministres, membres du gouvernement. 

« Le Président de la République, a, en même temps, décidé de mettre en place un nouveau gouvernement, sous la direction du Premier Ministre Amadou Ba », indiquent les services de la Présidence qui ajoutent que la composition du nouveau gouvernement sera « bientôt » publiée.

« Le Chef de l’État remercie les ministres sortants pour leur engagement et le travail remarquable réalisé », note le communiqué. 

La dissolution du gouvernement intervient à 4 mois de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.

Macky Sall, 4ème Président du Sénégal depuis l’indépendance de ce pays de l’Afrique de l’Ouest, a été élu en 2012 puis reconduit en 2019 pour un 2ème mandat. Il a déclaré lors d’une adresse à la Nation le 4 juillet dernier qu’il ne serait pas candidat pour l’élection de février 2024.

Depuis 2021, le Sénégal traverse une crise politique qui a engendré de multiples manifestations au cours desquelles des dizaines de personnes ont perdu la vie. 

La récente révélation de cette crise à été l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko et la dissolution de son parti le 31 juillet dernier pour « appel à l’insurrection ».

Un mois plus tôt, Ousmane Sonko avait été condamné à deux ans de prison ferme pour  » corruption de la jeunesse  » dans l’affaire dite « Adji Sarr et Ousmane Sonko ». Le procès avait entraîné de vives critiques à l’encontre de la justice sénégalaise et de violentes manifestations dans plusieurs villes du pays. Une jeune dame travaillant dans un salon de coiffure avait accusé le Président de l’ex-Pastef de l’avoir violé. 

Dans une interview accordée à la télévision France 24 en marge de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies, à New-York, le Président Macky Sall affirme que le « dossier Sonko » est pendant devant la justice, et qu’il se réserve de faire un quelconque commentaire à ce sujet. 

Pour l’élection présidentielle de février 2024, il affirme qu’elle est « ouverte pour tous ceux qui peuvent concourir et qu’il appartient au Conseil constitutionnel de définir qui peut concourir ou pas ».

Lire aussi | Sénégal : le Pastef, parti de l’opposant Ousmane Sonko, suspendu, fait appel à la Cour de justice de la CEDEAO

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page