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Sécurité alimentaire : Le Burkina reçoit 25 000 tonnes de blé de la Russie 

La promesse a été faite par le président russe, Vladimir Poutine, lors du deuxième sommet Russie-Afrique, à Saint-Pétersbourg, en juillet 2023. Ce don destiné aux “personnes vulnérables” a été remis, ce 26 janvier, à Ouagadougou. 

“Notre cher pays, le Burkina Faso, traverse une situation humanitaire difficile consécutive à la crise sécuritaire. A travers ce don, la Fédération de Russie traduit sa réelle volonté d’accompagner les efforts des autorités burkinabè”, a déclaré la ministre en charge de l’Action humanitaire, Nandy Somé.

Une partie du blé reçu

Les bénéficiaires de ces céréales sont déjà connues. Il s’agit essentiellement des personnes vulnérables, notamment les personnes déplacées internes, les communautés hôtes vulnérables, les personnes déplacées internes retournées dans leurs localités, les veuves et orphelins victimes des exactions terroristes.

“Le don sera utilisé à bon escient”, a promis la ministre.

Il devrait contribuer à renforcer la coopération bilatérale entre le Burkina et la Russie.

@LK

“Cette initiative a été réalisée grâce à la décision du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, de livrer, à titre gracieux, 200 000 tonnes de céréales aux pays africains”, rappelle l’ambassadeur russe au Burkina, Alexey Saltykov.

“L’événement qui nous a réuni aujourd’hui est un signal fort de la volonté de la Fédération de Russie de donner un élan dynamique à notre coopération avec le Burkina Faso, l’un de nos partenaires stratégiques sur le continent africain”, a-t-il lancé.

Cet événement se déroule après la réouverture, il ya quelques semaines, de l’ambassade de la Fédération de Russie à Ouagadougou.

La Russie entend également contribuer davantage à “approvisionner le Burkina Faso en produits de première nécessité, et à participer à son autosuffisance alimentaire, énergétique et technologique via le transfert d’expertise, de compétences et de savoir-faire”.

“Nous devons rompre notre dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur”

Le chef de la diplomatie burkinabè, Karamoko Jean Marie Traoré, indique cependant que ce don ne devrait pas s’inscrire dans un cycle infini : “Il doit nous interpeller sur le travail urgent nécessaire et impératif du développement de nos propres capacités de production afin de rompre, à jamais, notre dépendance alimentaire vis-à-vis de l’extérieur”.

Lire aussi | Burkina Faso/Sécurité alimentaire : Les céréales russes sont arrivées à Ouagadougou

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