Ils sont quatre. Et ils faisaient fureur dans la ville de Ouagadougou. Vous avez peut-être entendu parler d’eux. Ils cambriolaient des bijouteries, des alimentations et des agences de transferts de fonds. Selon la police nationale qui a mené l’enquête et les a « cueillis » comme de « vulgaires individus », le préjudice subi est estimé à environ 30 millions FCFA.
Qui sont ces gens qui sèment la terreur dans la ville ? Cette question, qui taraudait les esprits, a fini par avoir des réponses. Peut-être pas complètes. Car d’autres « sinistres individus » s’adonnent toujours à de telles pratiques. Mais déjà, les visages de l’horreur commencent à s’afficher. Le Service régional de la Police judiciaire (SRPJ) du Centre, en collaboration avec d’autres services de Police, notamment la Direction de la Sureté de l’Etat (DSE), ont donné un coup de pied dans la fourmilière. Débusquant ainsi ces quatre individus.
Ces présumés délinquants, « de nationalité étrangère, avaient préparé un funeste projet depuis leur pays d’origine, avant d’arriver sur le territoire burkinabè. Leur complice étant déjà sur place, avait étudié le terrain et leur avait fourni les détails nécessaires pour leur opération. Ils ont ainsi cambriolé une grande bijouterie, deux agences de transfert d’argent et une alimentation. L’ensemble du préjudice subi est estimé à environ 30 000 000 FCFA », explique la police nationale dans une note publiée ce 18 février.
Ils ont ainsi créé la frayeur dans plusieurs quartiers de la ville. Mais ils ont fini par être interpelés. Les services de Police de Fada N’Gourma ont mis le grappin sur eux alors qu’ils étaient en fuite vers leur pays d’origine dont le nom n’a pas été précisé par les enquêteurs. Sans doute que les investigations continuent. Mais le butin en possession des « fuyards » a été saisi. Il s’agit essentiellement de « numéraires, de bijoux en or et en argent, d’or et d’outils de perforations de mur », souligne la note. Face à cette situation, la police invite les populations à davantage de vigilance. Pour les dénonciations de cas suspects, voici les numéros verts : 17, 16 et 1010. Faites juste « allô, allô ! » et on vous répond.
