La Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC) a livré, ce 22 août, le contenu de sa déclaration devant le palais de justice, à Ouagadougou. Les manifestants dénoncent l’attitude de l’intersyndicale des magistrats suite à la réquisition de certains magistrats pour le théâtre des opérations de lutte contre le terrorisme. Dans la déclaration destinée au président du Tribunal de grande instance Ouaga I, ils demandent aux magistrats de répondre favorablement aux éventuelles réquisitions. Et “d’éviter de saper la crédibilité de la justice”.
Les manifestants invitent les magistrats à agir pour l’intérêt supérieur de la nation. Car, disent-ils, “la reconquête de notre territoire ne peut se faire sans une mobilisation de tous les Burkinabè”.
Selon la Coordination, “les raisons avancées par les magistrats, notamment celles liées à leurs fonctions pour contester les réquisitions les concernant, ne sont pas valables”. Et comme si elle voulait mettre de l’ordre dans la maison, elle “exige l’adhésion de tous les magistrats à la nouvelle réforme sur la magistrature adoptée en octobre 2023”.
Pour elle, “refuser d’aller au front est une manière de saper l’autorité du pays”.
Elle reconnaît cependant que certains magistrats s’inscrivent dans l’intérêt supérieur de la nation.
A leur retour à la place de la Nation, les manifestants ont entonné le Ditanyè en langue nationale “Moore”. Réaffirmant ainsi, selon eux, leur engagement pour la nation.
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