La justice burkinabè est déterminée à apporter la lumière dans l’affaire relative à la diffusion, sur les réseaux sociaux, de messages incitant à des scènes de violence. Ces messages, selon le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance Ouaga I, constituent des menaces graves à la paix et la cohésion sociale. Il a ainsi annoncé le 20 mars dernier, une enquête afin d’interpeller, dit-il, “les auteurs de messages d’appel à l’extermination de personnes appartenant à un groupe ethnique au motif que ces personnes seraient des terroristes”. Et il revient à la charge aujourd’hui. Lançant un appel à témoin.
“Dans le but de pouvoir mener les enquêtes de façon efficiente et efficace, le Procureur du Faso lance un appel à toute personne à même de fournir des informations pouvant aider les enquêteurs à interpeller ces auteurs ou complices, à ne pas hésiter à saisir les services compétents”, indique le communiqué.
Le procureur invite “toute personne ayant connaissance notamment de l’existence d’une page ou d’un profil Facebook ou WhatsApp, se livrant à des publications ou à des partages de tels discours à le signaler à nos services d’enquêtes”. Les dénonciations peuvent se faire via plusieurs canaux. En adressant par exemple un courrier au Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga 1 à déposer au secrétariat. Elles peuvent également appeler au (+226) 25 39 58 42.
Autre voie de dénonciation : faire un signalement sur la plateforme “Alerte-BCLCC” accessible via l’adresse www.alerte.bclcc.gov.bf.
Possible aussi de se rendre en personne au service de police judiciaire le plus proche ou au parquet près le TGI Ouaga 1.
“Tout en rassurant du total anonymat de toute démarche à cet effet, le Procureur du Faso compte sur une pleine collaboration de toutes et tous avec les services de police judiciaires pour la réussite de cette enquête”. Parole du Procureur du Faso.
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