La Banque mondiale a réaffirmé, lundi, sa disponibilité à accompagner le gouvernement de la transition burkinabè dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le vice-président Afrique de l’Ouest et Centrale du groupe de la Banque mondiale, Ousmane Diagana, a échangé avec le président Ibrahim Traoré sur la double crise sécuritaire et humanitaire que traverse le pays depuis 2016.
« Nous avons exprimé à son Excellence monsieur le Président de la Transition, la disponibilité de la Banque mondiale, en tant que partenaire au développement du Burkina Faso, à œuvrer avec le pays pour, ensemble, juguler les conséquences néfastes de ces crises notamment sur les populations et sur l’économie en tant qu’institution économique et financière », affirme Ousmane Diagana.
La question liée à la situation économique et humanitaire du Burkina a également été abordée. Selon lui, le potentiel du Burkina est fortement impacté par l’insécurité. « Le pays a des potentialités extrêmement importantes et quand l’insécurité est là, ces potentialités sont difficiles à transformer en programme de développement », déplore Ousmane Diagana.
A en croire ses propos, lors de leurs échanges, le président Ibrahim Traoré a décliné sa vision et les actions qui sont en cours sur le terrain dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Burkina. L’institution de Bretton Woods avait déjà financé plusieurs projets au Burkina Faso dans le cadre du soutien de la Banque à la résilience des populations burkinabè, mais aussi dans la lutte contre le terrorisme.
En rappel, le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem de Tambela, a accordé le 27 mars 2023 une audience au Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Ousmane Diagana. Au cours de cet entretien, le Premier ministre avait souhaité un changement de paradigme en ce qui concerne les interventions de l’institution au Burkina Faso.
