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Liberté d’expression au Burkina Faso : le gouvernement rassure les Nations unies

Le Haut-commissaire des Nations unies, Volker Türk, s’est dit préoccupé, le 6 avril 2023, par la situation des médias au Burkina Faso suite à la suspension de Rfi et France 24. Ce 20 avril, le gouvernement burkinabè rassure, à travers un communiqué, le Haut-Commissaire des Nations unies de sa volonté de préserver l’espace civique et démocratique du pays.

« Le gouvernement réaffirme son ferme engagement à assurer à tous les Burkinabè et à toute personne vivant au Burkina Faso, sans discrimination aucune, le plein exercice des libertés d’opinion, d’expression, de réunion et d’association telles que garanties par la Constitution et les conventions internationales auxquelles le Burkina Faso est partie », précise le communiqué.

Le Haut-Commissaire des Nations unies s’était également exprimé suite à l’expulsion des correspondantes des journaux français « Le Monde » et « Libération » du territoire burkinabè. Ces expulsions faisaient suite à la diffusion d’un reportage faisant cas d’allégations de violation de droits humains qui seraient imputables aux Forces de défense et de sécurité (FDS). Sur ce point, le gouvernement burkinabè dit vouloir faire toute la lumière sur cette affaire.  Il rassure d’ailleurs    que des enquêtes sont en cours. 

« Les conclusions desdites enquêtes conduiront, si les faits sont établis, à des poursuites judiciaires contre les personnes impliquées dans la commission de ces faits et il n’y aura pas d’impunité pour des auteurs avérés de violation de droits humains au Burkina Faso », précise le communiqué.

Le gouvernement  souligne par ailleurs que la préservation de la vie, la protection des populations civiles et de leurs biens, la défense de la liberté et du modèle burkinabè du vivre-ensemble paisible entre les communautés constituent le sens de l’engagement des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des  Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). « Leur combat est aussi celui de l’intégrité et de la dignité pour des millions de Burkinabè qui n’aspirent qu’à vivre libre et en paix dans leur patrie », ajoute le gouvernement.

Il réitère sa disponibilité pour tout échange constructif avec le Haut-Commissaire des Nations unies et son bureau afin de renforcer les conditions de promotion et de protection des droits humains au Burkina Faso.

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