Le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, est allé porter la voie du Burkina Faso au 8e Forum international du travail, à Saint-Pétersbourg, en Russie. Il s’est exprimé ce 20 février.
Clin d’œil d’abord à la Russie. Le ministre Bazié parle de « collaboration fraternelle entre les deux peuples, ceux du Burkina Faso et de la Russie ». Et il ne se limite pas là : « Dans un monde en pleine mutation et en crise, garder des relations audacieuses, sincères et humaines est une tâche pénible. Mais savoir le faire relève d’une dignité et d’un honneur dans l’âme ».
Le voici à présent qui aborde la « crise terroriste » au Burkina, fabriquée de toutes pièces, dit-il, « par la rapacité capitaliste dans le monde, afin d’y imposer misère, douleurs et désorientation pour mieux piller ses richesses. Il en est de même pour ses pays frères limitrophes que sont le Mali et le Niger ».
Il espère donc une « solidarité agissante » avec « les pays amis du Burkina » dont la Russie, précise-t-il, pour vaincre ceux qu’il qualifie de « vendeurs d’illusions constitués en prédateurs et bandes organisées ».
« Nous disons merci au Peuple de la Russie et ses dirigeants pour sa coopération pleine de franchise, de transparence, d’ouverture et de respect mutuel : c’est aussi cela le respect de la souveraineté des Peuples. Cette souveraineté, bien-sûr, nous ne la négocions pas avec qui que ce soit. Nous sommes donc prêts à payer le prix multiforme qu’il faut pour l’imposer », affirme le ministre Bazié. Avant de préciser, avec force, que le « Burkina Faso a enfin pris son envol de souveraineté non négociable ».
Les travaux du 8e Forum international du travail se déroulent du 19 au 24 février. Thème de réflexion : « Le concept d’un espace migratoire commun des Etats membres de la Communauté des Etats indépendants : principes généraux et intérêts nationaux ».