C’est la loi qui le dit : lorsqu’une fête légale tombe un dimanche, le lendemain lundi est déclaré chômé et payé. Ainsi, la célébration de la fête de Maouloud au Burkina ce 15 septembre n’échappe pas à la règle. Le ministre en charge de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale l’a signifié, ce 10 septembre, dans un communiqué parvenue à notre Rédaction.
Cette décision est conforme à l’article 2 de la loi n°079-2015/CNT du 23 novembre 2015 portant institution de fêtes légales et événements à caractère historique au Burkina Faso, indique le ministre Bassolma Bazié.
Et il précise que le 16 septembre, “les structures des secteurs à activités continues doivent s’organiser de sorte à pouvoir assurer le service minimum nécessaire”.
Selon l’article 2 de cette loi, “les jours et dates de fêtes légales sont obligatoirement chômés et payés sur toute l’étendue du territoire national”. Et “lorsqu’une fête légale tombe un dimanche, le lendemain est obligatoirement chômé et payé”.
La Fédération des associations islamiques (FAIB) met, de son côté, un point d’honneur au retour de la paix au Burkina. Elle appelle ainsi les fidèles musulmans à porter la situation sécuritaire en prière. Elle les exhorte également à s’approprier les valeurs de justice, de solidarité et de tolérance, incarnées par le Prophète Mohammad.
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