C’est une action forte. Et c’est à mettre à l’actif du Commissariat de Police de l’Arrondissement n°02 de la ville de Ouagadougou (ex-Baskuy). Les flics ont mis fin « aux agissements illicites d’un réseau de malfaiteurs dans la capitale », révèle la police nationale ce 22 novembre.
Ils agissaient en bande organisée dans plusieurs villes, notamment Boussé, Koudougou et Ouagadougou. Et ils étaient spécialisés dans les vols et recels d’engins à deux roues. Dans des pratiques de faux et usage de faux également.
Leur mode opératoire ? Repérer d’abord « des engins dans les parkings, les devantures des domiciles, les établissements scolaires et universitaires et d’autres lieux publics. Ensuite, à l’aide de clés qu’eux-mêmes ont soigneusement conçues, ils parvenaient à débloquer les cous des engins et les emportaient ».
La suite ? La voici : « Les engins ainsi volés étaient remis à d’autres membres chargés de les revendre sur le marché moyennant une somme d’argent comprise entre 100 000 et 400 000 FCFA suivant l’état de l’engin, ou de faire écouler leurs pièces. Les membres du gang se partageaient ensuite les fonds », explique la police nationale.
Les enquêteurs ont pu, au moment du démantèlement du réseau, saisir plusieurs objets. Notamment des motos, des pièces détachées de motos, des plaques d’immatriculation et des cartes grises.
Le 21 octobre dernier, la police avait également démantelé un réseau de malfrats « qui dictaient sa loi » dans les arrondissements 10 et 11 de Ouagadougou. Ils « ciblaient les boutiques et dès qu’ils s’y rendaient, ils se présentaient comme des éléments des Forces de défense et de sécurité aux gérants dans le but d’avoir accès à l’intérieur. Une fois à l’intérieur de la boutique, à l’aide d’une arme à feu, ils tenaient en respect le gérant puis s’emparaient de tous les biens de la caisse qu’ils trouvaient avant de disparaitre dans la nature ».