Société et Culture

« Il n’y a de révolution sociale véritable que lorsque la femme est libérée », selon Thomas Sankara

La journée du 8 mars était en vedette sous la Présidence de Thomas Sankara. Fervent défenseur des droits de la femme, il a instauré pleinement la journée des droits de la femme au Burkina Faso. Le 8 mars est déclaré chômé et payé au Burkina Faso, pour la première fois, en 1984. Sankara instaure cette tradition dans le but de changer les mentalités misogynes vis-à-vis de la femme. 

Instaurée depuis 1910, en hommage aux 129 ouvrières assassinées pendant qu’elles grevaient pour obtenir un meilleur salaire et raccourcir les heures de travail, la journée internationale des droits de la femme passait presque inaperçue au Burkina Faso. Il a fallu l’entrée dans l’arène présidentielle de Thomas Sankara pour que les femmes burkinabè puissent jouir de cette journée.

Dans son discours historique du 8 mars 1987, resté gravé dans les mémoires, Thomas Sankara invitait à la libération de la femme. « Camarades, il n’y a de révolution sociale véritable que lorsque la femme est libérée. Que jamais mes yeux ne voient une société, que jamais mes pas ne me transportent dans une société où la moitié du peuple est maintenue dans le silence », a-t-il déclaré.

Conscient de la place de la femme dans la société, il n’a cessé de sensibiliser les Burkinabè   sur l’importance de celle-ci. « Tout homme fier, tout homme fort, puise ses énergies auprès d’une femme… La source intarissable, la clé des victoires se trouve toujours entre les mains de la femme » a-t-il déclaré à l’endroit des femmes.

Il a par ailleurs instauré des conférences lors des journées du 8 mars auxquelles tout le monde était convié. L’objectif de ces conférences était de sensibiliser l’autre moitié du ciel sur ses droits et devoirs.

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