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Fête du 1er-Mai 2024 : “Hommage à ces braves qui contribuent au développement de notre pays” (Capitaine Ibrahim Traoré)

Le Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’est exprimé, ce 1er mai, via le réseau social X (ex-twitter), à l’occasion de la Journée internationale du Travail. Il rend hommage à l’ensemble des travailleurs du Burkina Faso. “Je traduis ma reconnaissance et celle de toute la Nation pour les sacrifices divers, la résilience et la détermination à mener le juste combat pour un État souverain et des populations épanouies”, a-t-il indiqué.  

Pour le Chef de l’Etat burkinabè, le 1er-Mai est “le symbole de la quête permanente des travailleurs pour de meilleures conditions de vie dans le respect du droit et de la dignité”.

“Dans cet esprit, je rends hommage à ces braves femmes et hommes, du public et du privé, de nos villes et campagnes qui, avec abnégation, contribuent par leur travail au développement socio-économique de notre pays”, a-t-il déclaré.

Il traduit ainsi sa reconnaissance et celles de la Nation burkinabè pour les sacrifices divers, la résilience et la détermination à mener le juste combat pour un État souverain et des populations épanouies.

Cette année, la fête du travail intervient dans un contexte de crise entre le régime de Transition et les structures syndicales.

Et pour cause, un meeting annoncé le 31 octobre 2023 a dû être suspendu, à la demande de l’autorité communale.

Des leaders syndicaux et de la société civile ont été réquisitionnés pour le front de lutte contre le terrorisme, après l’annonce de ce meeting. D’autres ont reçu des menaces de mort de la part de certains citoyens qui se proclament “soutiens au régime du Capitaine Ibrahim Traoré”.

La rencontre annuelle entre l’Exécutif et les syndicats a été, par ailleurs, reportée. Elle était prévue le 7 novembre 2023.

Les organisations syndicales ont souhaité, la veille, que la rencontre soit reportée. Raison invoquée : le contexte, marqué par des « atteintes » à la liberté d’expression, n’est pas favorable à une telle rencontre.

Ph.d’illustration

Dans une correspondance adressée, le 7 novembre dernier, aux Secrétaires généraux des centrales syndicales et des syndicats autonomes, le ministre de la Fonction publique, Bassolma Bazié, dit en prendre acte.

Ce bras de fer entre l’Exécutif et les organisations syndicales a été exacerbé par le licenciement, le 24 avril dernier, du Secrétaire général de la Confédération générale du Travail du Burkina ( CGT-B), Moussa Diallo. Ce dernier est accusé d’avoir abandonné son poste depuis le 8 décembre 2023.

Décision dénoncée par des structures syndicales qui la considèrent comme un moyen du gouvernement de “faire taire toute voix capable de critiquer sa gouvernance”.

Lire aussi | Burkina Faso/Licenciement de Moussa Diallo : Des organisations dénoncent une “volonté farouche de décapiter la CGT-B”

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