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Arrestation de Dr Ablassé Ouédraogo : Son parti exige sa libération

“Le Faso autrement” a lancé, ce 26 décembre, une alerte sur l’arrestation de Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti et ex-ministre des Affaires étrangères. Selon le communiqué, des hommes armés encagoulés ont soudainement encerclé sa résidence à Ouaga 2000 le 24 décembre dernier et l’ont emmené vers une destination inconnue.

Le parti, qui se dit profondément préoccupé par cette arrestation, condamne fermement cet acte qualifié de “kidnapping”. 

Il “ demande aux autorités de tout mettre en œuvre pour la préservation de sa dignité et pour éviter toute atteinte à son intégrité physique”, peut-on lire dans le communiqué.

“Le Faso Autrement” appelle à la “libération immédiate de son président”. Et met en garde les responsables de cet acte. “Ils seront tenus pour responsables de tout ce qui pourrait advenir au Dr Ablassé Ouédraogo maintenant âgé de 70 ans”, affirme-t-il.

Tout en appelant ses partisans à la vigilance et à la tranquillité, le parti assure qu’il communiquera régulièrement sur l’évolution de la situation.

En rappel, Dr Ablassé Ouédraogo du “Faso Autrement”, Bassirou Badjo et Rasmane Zinaba du Balai citoyen, les journalistes Yacouba Bama et Issaka Lingani, Dr Daouda Diallo, président du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), l’enseignant-chercheur Gabin Korbéogo de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) font l’objet d’une réquisition depuis le 5 novembre dernier. 

Considérant ces réquisitions comme des sanctions, les réquisitionnés ont vivement contesté leur ordre de réquisition. “Le Faso Autrement” avait d’ailleurs considéré “cette réquisition comme une sanction et une répression”.

Issaka Lingani, Bassirou Badjo et Rasmané Zidnaba avaient finalement saisi la justice. Le 6 décembre dernier, le tribunal administratif de Ouagadougou a ordonné la suspension des réquisitions les concernant.

Le tribunal avait alors déclaré que “les ordres de réquisitions ne visaient ni la sécurisation du territoire ni le maintien de l’ordre et qu’ils étaient illégaux”.

Lire aussi | Burkina Faso/Justice : le tribunal administratif ordonne la suspension des réquisitions “pour le front”

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