Le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, s’est réjoui du prêt accordé par la banque mondiale au Burkina Faso. Le financement octroyé s’élève à plus de 276 milliards FCFA. Il exhorte les autres partenaires à suivre le pas de la Banque mondiale afin d’aider le Burkina Faso à se débarrasser du terrorisme.
Le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Abdoulaye Nakanabo, et la représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso, Maimouna Mbow Fam, ont signé le 29 mai trois accords de prêts. L’enveloppe globale est de 276 milliards FCFA pour le financement de deux projets et un programme.
« Je voudrais saluer la Banque Mondiale pour cet accord de financement qui permettra au Burkina Faso de faire face aux importants besoins humanitaires, à sa résilience et à la relance économique dans le secteur agropastoral, à l’emploi des jeunes, à l’attraction de nouveaux investisseurs qui vont consolider nos acquis et promouvoir la petite et la grande industrie », déclare Eddie Komboïgo
Il souhaite cependant l’accélération du décaissement pour rendre opérationnels les projets dans les plus brefs délais. Eddie Komboïgo a également interpellé le gouvernement de la transition sur le respect de l’affection des fonds alloués par la Banque mondiale. Le président du CDP invite tous les partenaires techniques et financiers, bilatéraux et multilatéraux à en faire autant pour atténuer les conséquences du terrorisme au Burkina Faso.
Face aux propos des membres du gouvernement tendant à dire que des Nations étrangères refusent de vendre du matériel militaire au Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, Eddie Komboïgo fait un plaidoyer.
« Nous invitions nos partenaires de l’Union Européenne et des Etats Unis à inscrire le Burkina Faso à la facilité « Européenne pour la paix » afin de lui permettre d’acquérir et de s’équiper en matériels militaires sophistiqués pour lutter contre ce fléau mondial qu’est le terrorisme qui transgresse les démocraties et les droits humains tels que préconisés par l’Organisation des Nations Unies ».
