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Economie : le FMI signale une pénurie de financement en Afrique subsaharienne

Selon le Fonds monétaire international, les pays de l’Afrique subsaharienne font face à une grande pénurie de financement liée au tarissement de l’aide au développement. Pour la deuxième fois consécutive, cette partie de l’Afrique enregistre une baisse de la croissance économique. Cette pénurie va en effet entraîner une baisse de 3,6% de la croissance économique en Afrique subsaharienne.

Le contexte mondial actuel a eu un impact considérable sur les pays de l’Afrique subsaharienne. Cet impact se manifeste par le fort taux d’inflation (environ 10%) enregistré dans certains pays; ce qui réduit le pouvoir d’achat des populations et sonne comme un fouet pour les couches vulnérables. Selon le Fonds monétaire international, le resserrement rapide de la politique monétaire au niveau mondial a fait augmenter les coûts d’emprunt des pays de l’Afrique subsaharienne sur les marchés intérieurs comme sur les marchés internationaux.

A en croire le FMI, ce manque de financements risque de contraindre les pays à réduire les ressources budgétaires consacrées à des domaines essentiels de développement tels que la santé, l’éducation et les infrastructures; ce qui empêcherait la région de tirer pleinement parti de ses possibilités. Pour ce faire, il convient de prendre des mesures appropriées pour remédier à cette situation.

Des fonds octroyés aux pays de l’Afrique subsaharienne

Le FMI accompagne les Etats confrontés à cette pénurie à travers des financements. Ainsi, durant la période 2020-2022, le FMI a fourni à la région des financements à hauteur de plus de 50 milliards de dollars, soit plus du double du montant décaissé sur une période de 10 ans depuis les années 90. En mars 2023, le FMI a conclu des accords de prêt à 21 pays et d’autres demandes sont à l’étude.

En plus des accords de financement, le Fonds a listé quatre mesures qui peuvent aider ces pays à surmonter les difficultés actuelles. Il s’agit de renforcer la gestion des finances publiques et rééquilibrer les budgets. Mais aussi de juguler l’inflation, de permettre aux taux de change de s’ajuster, tout en atténuant les effets négatifs sur l’économie et veiller à ce que la lutte essentielle contre le changement climatique ne soit pas menée au détriment du financement de besoins fondamentaux tels que la santé et l’éducation.

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