La fermeture des frontières au Niger est l’une des conséquences directes du coup d’Etat. Mais ces mesures semblent ne pas être respectées par les « partenaires français ». Le porte-parole des putschistes, le Colonel-major Amadou Abdramane, a indiqué la tentative d’atterrissage d’un avion militaire de type A 401 sur le territoire nigérien, ce 27 juillet aux alentours de 6h.
Les membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ont confirmé, dans la nuit du 26 juillet, le coup d’État au Niger. L’une des premières mesures a été la fermeture des frontières terrestres et aériennes. Malgré l’appel du CNSP aux partenaires extérieurs de ne pas s’ingérer dans cette situation, un avion militaire français a essayé d’atterrir sur le sol nigérien.
« Malgré les injonctions du CNSP (…) relatives à la fermeture des frontières aériennes et terrestres, il a été constaté que le partenaire français a passé outre pour faire atterrir un avion militaire de type A 401 à l’aéroport international de Niamey ce matin à 6h30″, indique le porte-parole des putschistes, le Colonel-major Amadou Abdramane.
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) rappelle le respect strict des dispositions prises.
Le communiqué, signé « le président du Conseil national de la sauvegarde de la patrie », ne mentionne pas cependant l’identité du signataire.