Dans le cadre de son troisième anniversaire, le mouvement SENS exprime sa détermination à œuvrer pour « un Burkina Faso prospère, uni et respectueux de ses valeurs », en s’engageant notamment sur tous les fronts » de combat, au regard du contexte actuel du pays. tIl appelle les populations à se mobiliser pour surmonter les défis actuels auxquels le « pays des hommes intègres » est confronté.
« Servir et non se servir ». Les actions du mouvement SENS s’inscrivent dans cette dynamique. Une vision « panafricaniste et progressiste pour le Burkina Faso et l’Afrique », indique une déclaration datée du 2 mai. En trois années d’existence, le mouvement dit avoir œuvré pour l’émancipation des peuples, à travers notamment la réforme électorale, la refonte de l’administration, le développement endogène, l’entrepreneuriat communautaire et la souveraineté monétaire.
Le Burkina Faso est confronté depuis pratiquement huit ans à des attaques terroristes. Le mouvement SENS affirme être très préoccupé par la dégradation de la situation nationale. Il appelle les populations à l’unité nationale pour faire face à ces défis. « Si nous voulons gagner cette guerre, nous devons sans tarder engager le combat sur tous les fronts. Au-delà de la solution militaire, chaque Burkinabè doit apporter sa pierre à l’édification de la Nation », affirme-t-il.
Pour lui, les gouvernants devraient prendre en compte des facteurs comme la cohésion nationale et les valeurs sociétales dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité. « Ils se doivent d’avoir une éthique dans ce combat car les causes profondes de cette crise sont aussi intimement liées à la mal gouvernance ».
La commémoration de ce 3e anniversaire coïncide avec celle de la Révolution du 4 août 1983. A l’image de cette Révolution, le mouvement SENS souligne l’importance de retrouver la fierté et la confiance du Burkina Faso malgré les crises actuelles, en s’appuyant sur les valeurs qui ont caractérisé la Révolution d’août 83.
le retour de Adja en prison.