A la UneDéfense et Sécurité

Burkina Faso/Région de l’Est : Le Chef d‘État-Major Général des Armées remonte le moral des troupes 

Le Chef d’Etat-Major Général des Armées (CEMGA), le Général de Brigade Célestin Simporé, se montre plus proche de ses troupes. Il a ainsi effectué “une visite opérationnelle” aux Forces combattantes de la région de l’Est ce 30 mars. Objectif : galvaniser les troupes engagées dans cette partie du pays contre le terrorisme.  

Il avait à ses côtés le ministre délégué à la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou Sana et plusieurs membres de la hiérarchie militaire.

“Il a félicité les troupes pour les récents résultats engrangés dans les opérations de reconquête du territoire national”, indique un communiqué de l’État-Major Général des Armées, sans donner de détails.

Le CEMGA a par ailleurs rendu une visite de courtoisie aux autorités coutumières de Bogandé et Tankoualou. Il a également pris part à une remise de vivres au veuves des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) tombés sur le champ de bataille.

@DR

Cette visite des autorités militaires, au-delà du réconfort qu’elle apporte aux Hommes sur le terrain, se présente comme une opportunité pour les Forces de la localité de formuler des doléances. Elles ont été en effet éprouvées ces derniers mois. La question du matériel est parfois évoquée comme une limite pour le travail des “Boys” engagés à repousser le terrorisme hors des frontières du pays.

Par exemple, trois éléments du 9e Groupement des Unités mobiles d’intervention (GUMI 9) sont tombés à Yamba (Est) le 18 février dernier.

Le Directeur général de la Police nationale, Roger Ouédraogo, a décidé de mettre fin, quatre jours plus tard, à “la mission et aux activités de sécurisation du GUMI 9. Ils ont été sommés de “déposer immédiatement les armes et le matériel” et de se présenter le 26 février au Camp CRS de Ouagadougou”.

Les policiers ont été accusés d’avoir “abonné le travail”.

Interrogé par le bimensuel d’investigation Courrier confidentiel, l’un d’entre eux avait confié que leur départ de la base était dû, entre autres, à un manque d’armement. Ils demandent notamment assez de munitions et des armes de type 12/7.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page