A peine l’audience de ce 14 décembre ouverte, qu’elle est renvoyée. Les avocats de la défense sollicitent une pause pour, disent-ils, souffler et soigner davantage la défense de leurs clients. Le tribunal accorde une suspension d’une semaine.
Le tribunal fait son entrée autour de 10h 30 mn dans la salle d’audience. Dès que les juges sont installés, Me Pierre Yanogo, avocat de la société Iamgold Essakane SA, avance.
Il est autorisé à prendre la parole. “ Cela fait plus d’un mois que nous sommes là et ça commence à être compliqué pour tout le monde. Nous voudrions demander une pause d’une semaine à 10 jours pour reprendre le souffle et nous réorganiser”, dit-il d’un ton calme.
Le procureur et Me André Ouédraogo, avocat de l’Etat, n’y voient pas d’inconvénient. Ils proposent cependant que la pause soit d’une semaine. “Les raisons avancées sont légitimes. Ça fait longtemps qu’on est là. Nous voulons que la défense soit en forme pour bien se défendre”, avance le procureur.
Pour Me André Ouédraogo, cette suspension tombe à point nommé. “Nous pensons que ce délai pourra être exploité pour préparer la défense. Ainsi, à la reprise, on pourra aller vite. Nous souscrivons à la demande de renvoi”, déclare-t-il.
Le tribunal, “en tenant compte des observations, marque son accord pour la suspension de l’audience et estime que le délai raisonnable est d’une semaine.
Le procès reprend le 21 décembre.
