Il s’agit de « pratiques totalement indignes dans une nation respectueuse de la dignité humaine », affirme le Mouvement SENS dans une déclaration datée du 14 septembre. Il condamne ces pratiques et exige « des autorités burkinabè de préserver et garantir la sécurité des Burkinabè et de toute personne résidant au pays des hommes Intègres ».
De récents évènements ont suscité la réaction du Mouvement SENS. Notamment « les enlèvements et/ou disparitions de Messieurs Mohamed Sinon et ses compagnons, ainsi que celle de Madame Ada Diallo/Koné ». Et ce n’est pas une première, dit-il. « Notre chère patrie est devenue coutumière des pratiques indignes que sont, entre autres, les enlèvements, les disparitions, les tortures, en un mot, de l’arbitraire ».
Le Mouvement SENS condamne ces pratiques. Et « exprime sa solidarité envers les familles de toutes les personnes enlevées ou disparues ». Il est du rôle des autorités de prendre, dit-il, des dispositions adéquates pour la sécurité des citoyens.
Avertissement également aux acteurs politiques qui se cachent « derrière ces pratiques indignes ». Ils répondront « tôt ou tard » de leurs agissements, souligne la déclaration.
Il est impératif, selon le Mouvement SENS, de mettre un terme à ces pratiques. Pour cela, il invite les Burkinabè à « rester soudés et toujours alertes, engagés et déterminés contre le terrorisme et la tyrannie d’où qu’ils viennent ».