Le Collectif d’organisations syndicales et de la société civile, ayant appelé à la tenue du meeting du 31 octobre 2023, exprime sa “vive indignation” face aux récentes “menaces et actes d’intimidation” contre certains de leurs membres. Le cas le plus récent concerne le Secrétaire général de la CGT-B, Moussa Diallo. Ces organisations exhortent à la “préservation des libertés démocratiques chèrement acquises”.
Le domicile du Secrétaire général de la CGT-B a été encerclé, le 29 janvier, par des “hommes en civil qui ont tenté de l’emmener”. Pour le collectif, cet incident fait suite à la participation de Moussa Diallo à l’émission « Dimanche politique sur Radio Oméga le 28 janvier 2024”. Il a exprimé, à cette occasion, son point de vue sur la situation sociopolitique nationale.
Selon le collectif, ces tracasseries interviennent suite à l’annonce de la tenue du meeting du 31 octobre : “Nos organisations et leurs responsables font l’objet de provocations et menaces diverses et multiformes de la part du pouvoir du MPSR 2 et ses soutiens zélés”.
Et cela suscite des inquiétudes : “Il apparaît de plus en plus évident que les dirigeants du MPSR 2 ont opté pour la voie de la fascisation ouverte comme stratégie de préservation de leur pouvoir”, déplore le collectif.
Et il rappelle aux dirigeants du MPSR 2 que “leurs militants, aux côtés d’autres composantes du peuple burkinabè, ont payé de leur sueur et de leur sang pour la conquête d’espaces de libertés dans notre pays”. Le collectif dit être déterminé à préserver ces acquis.
Il appelle ainsi ses militants à se mobiliser “contre les enlèvements, les réquisitions punitives”. Et à s’engager résolument “pour la préservation des libertés démocratiques chèrement acquises”
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