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Burkina Faso : Lancement d’une usine de traitement de résidus miniers demain à Ouagadougou

L’information émane des services de communications de la Présidence du Faso. Le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, préside ce 23 janvier, la cérémonie officielle de lancement des activités d’une usine de traitement des résidus miniers. L’infrastructure sera implantée dans la zone industrielle de Kossodo, à Ouagadougou.

La mise en service de cette usine, selon la Présidence du Faso, répond à un choix stratégique du gouvernement de Transition. Il s’agit de renforcer “la captation des ressources minières ainsi que de leurs résidus” sur le plan national. 

“L’essor de l’industrie extractive dans notre pays génère des tonnes de résidus dont le traitement n’était jusqu’alors pas pris en compte par la chaîne de valeurs”, indique le communiqué. 

Cette infrastructure devrait permettre, selon le gouvernement, de combler “ce vide” et de “renforcer la plus-value de l’exploitation minière au service de la souveraineté économique du Burkina Faso”.

“Il est apparu nécessaire de trouver des voies et des moyens endogènes pour récupérer entièrement les métaux contenus dans les résidus miniers de type charbon fin, scories, cendres et concentré acidique”.

Ph. d’illustration

L’usine de traitement de résidus miniers s’inscrit également, selon la Présidence du Faso, dans la vision du Président de la Transition : “conférer à notre pays une vraie souveraineté à partir de solutions endogènes”.

Cette usine est la deuxième du genre dont les activités ont été lancées dans la capitale burkinabè, depuis la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré, suite au coup d’État du 30 septembre 2022.

Le Capitaine Traoré a procédé, le 23 novembre dernier, à la pose de la première pierre d’une usine de raffinerie d’or, à Ouaga 2000.

Cette infrastructure répond, dit-il, à un besoin de souveraineté.

La Société nationale des substances précieuses (SONASP) est chargée de racheter l’or et de le raffiner.

D’une capacité d’affinage de “400 kilogrammes/jour, soit 150 tonnes par an, le premier lingot d’or de cette raffinerie devrait être disponible 11 mois après le lancement, soit fin  octobre 2024.

Lire aussi | Construction d’une raffinerie d’or au Burkina : “Il ne sera plus question pour nous d’amener notre or à l’extérieur” (Capitaine Ibrahim Traoré)

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