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Construction d’une raffinerie d’or au Burkina : “Il ne sera plus question pour nous d’amener notre or à l’extérieur” (Capitaine Ibrahim Traoré)

La cérémonie de pose de la première pierre de la raffinerie d’or du Burkina Faso a eu lieu ce 23 novembre à Ouagadougou. Pour le Capitaine Ibrahim Traoré, cela répond à un besoin de souveraineté.

“Aujourd’hui, nous posons la première pierre de l’usine de raffinerie. Il ne sera plus question pour nous d’amener notre or à l’extérieur pour raffiner; nous allons le raffiner sur place”, affirme le Chef de l’Etat.

L’or est le premier produit d’exportation du Burkina Faso depuis 2009. Les recettes d’exploitation représentent 73,86% des recettes d’exportations. L’usine de raffinerie contribuera à la promotion de l’industrie minière au plan national tout en limitant l’exportation à l’état brut de l’or.

La Société nationale des substances précieuses (SONASP) est chargée de racheter l’or et de le raffiner. Le chef de l’Etat invite les orpailleurs à vendre leur or à cette société.

“Beaucoup d’or sort du Burkina Faso de façon frauduleuse et contribue à alimenter le terrorisme; nous invitons donc les orpailleurs à ramener l’or vers la portion centrale et invitons la SONASP à multiplier les guichets pour pourvoir collecter l’or”, affirme-t-il. 

L’usine de raffinerie aura une capacité d’affinage de “400 kilogrammes/jour, soit 150 tonnes par an  et sera bâtie sur une superficie de cinq (05) hectares” . Le lingot d’or raffiné sera de 24 carats, répondant ainsi aux normes internationales. Le projet est réalisé en partenariat avec la société Marena  Gold, qui a déjà une raffinerie au Mali. 

Selon  le directeur  général de cette société, Ismaël Siby, l’usine de raffinerie permettra la  création de 100 emplois directs et 5000 emplois indirects. “Réaliser une bâtisse d’une telle envergure dans un contexte sécuritaire et politique difficile donne foi à la jeunesse africaine”, déclare-t-il. 

L’usine de raffinerie est un complexe qui abritera également “une bijouterie, des magasins de stockage, des locaux de sécurité, des bâtiments administratifs dont le futur siège de la Société nationale des substances précieuses (SONASP)”.

Selon le chef de l’Etat, il est envisagé la création d’une “usine de traitement de déchets miniers”. Des ingénieurs burkinabè y réfléchissent, a-t-il confié.  

Le plan de l’usine

7 commentaires

  1. Toutes mes félicitations au Président de la République de Burkina Fasso.
    C’est un modèle à suivre, une fierté pour l’Afrique.

  2. Salut c’est une très bonne initiative de la part de nos autorités, et en même temps elle démontre la réalité du fait que nous pouvons construire avec nos propres entreprises sans avoir recours à l’extérieur, il y a beaucoup de domaines où nos hommes d’affaires du privé devrait être plus entreprenant merci 😂😂😂🇧🇬🇲🇱🇧🇫🇬🇳🇮🇳⚔️🇨🇴🇨🇲⚔️🇨🇮😷

  3. Bravo au Président Ibrahim TRAORÉ ! Merci pour l’initiative. Nous osons croire au développement de l’Afrique par cet acte.
    Que Dieu, vous entouré des bon collaborateurs patriotistes, soucieux du Burkina intègre, et qu’il vous bénisse richement !
    Vive le Burkina ! Vive l’Afrique !💪💪💪💪💪💪💪

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