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Burkina Faso : la FAO soutient la résilience des populations vulnérables 

Plus de 34 mille ménages au Burkina ont bénéficié, entre 2018 et 2022, d’un projet initié par la FAO et financé par la Suède. 24 millions de dollars (environ 13,9 milliards FCFA) ont ainsi été débloqués   pour des transferts monétaires,  l’appui aux activités agricoles et des formations. Objectif : renforcer la résilience des populations déplacées internes et vulnérables. 

Les régions du Centre-Nord, du Nord et du Sahel ont été les principales cibles de ce programme conduit par la FAO. Parmi les bénéficiaires, 21 295 familles d’accueil et 11 377 personnes déplacées, vivant dans une situation économique et alimentaire précaire.

Pour leur venir en aide, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture a déployé plusieurs mesures. Elle a commencé par des transferts monétaires directs aux ménages afin de les aider à subvenir à leurs besoins immédiats.

A cela s’ajoutent des activités rémunérées et la réhabilitation d’infrastructures rurales, suivant l’approche « cash for work » (argent contre travail, Ndlr). Au total, 11 509 foyers ont participé à ces chantiers qui ont permis de réhabiliter des périmètres agricoles et maraîchers, des bas-fonds rizicoles et des retenues d’eau.

Parallèlement, l’organisme onusien a distribué du bétail: 7 500 petits ruminants, 112 porcs et 176 volailles à plus de 2 500 familles, avec aliments pour animaux et soins vétérinaires à l’appui. L’objectif de ces dons est de relancer l’élevage, source de protéines et de revenus.

Des milliers de tonnes d’intrants agricoles ont également été fournies. Semences, engrais, matériels de production ont permis aux ménages de cultiver des céréales, du niébé, du riz ou des légumes. Neuf sites maraîchers de 261 ha au total ont été réhabilités pour soutenir la production maraîchère de 450 ménages. 105 ha de bas-fonds ont également été  réhabilités permettant la production de riz d’environ 420 tonnes chaque année depuis 2018. 

Les populations du Centre-Nord, du Nord et du Sahel ont bénéficié de formation sur la nutrition, l’hygiène ainsi que la gestion durable des ressources naturelles. Des clubs ont été créés pour renforcer la cohésion sociale et prévenir les tensions. Ces clubs portent une attention particulière  sur l’inclusion des communautés et des groupes victimes de marginalisation afin d’éviter les conflits communautaires. 

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