La sortie de la 7e promotion des élèves commissaires et officiers de police de l’Académie de police a eu lieu le 18 juillet. Elle a été présidée par le ministre d’Etat, ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants, le Colonel-Major Kassoum Coulibaly, représentant le Premier ministre.
Cette promotion est composée de 14 Commissaires de police (dont 4 tchadiens) et 50 Sous-lieutenants de police. Elle est placée sous le parrainage du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration de la République du Tchad, le Contrôleur Général de Police, Mahamat Charfadine Magui, représenté par son Directeur de la Coopération, le Commissaire divisionnaire de police Adam Mahamat Azi. La cérémonie a été articulée autour du thème « la responsabilité des écoles de police face à l’impératif de reconquête du territoire national».
Pour le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Émile Zerbo, le choix du thème renferme un double intérêt. « Il commande, d’une part, une réflexion sur la problématique de la contribution des écoles et centres de formations professionnels dans la restauration de l’intégrité territoriale, à travers les femmes et hommes qu’ils forment. Et d’autre part, une invite à accompagner davantage les structures de formation des forces de sécurité dans l’accomplissement de leurs missions de formations, permettant de disposer de femmes et d’hommes proactifs, résilients et rompus à la tâche », a-t-il déclaré.
La promotion a été baptisée « Souveraineté » par le ministre d’Etat Kassoum Coulibaly. Ce nom de baptême a pour principal objectif, selon lui, de redonner au Burkina Faso sa souveraineté d’antan, actuellement entachée par le terrorisme.
Le ministre d’Etat a remercié la police nationale pour ses efforts dans la lutte contre le terrorisme. Il a aussi prodigué des conseils à l’endroit des nouveaux lauréats : « Si les Volontaires pour la défense de la patrie se sont engagés à cela, nous qui portons des uniformes devons faire mieux. Nous devons encourager ces Volontaires et travailler avec eux, main dans la main, pour le meilleur de ce Faso ».