Par décret signé le 6 avril 2023, le chef de l’Etat burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, a approuvé les attributions, l’organisation et le fonctionnement de la Coordination nationale de lutte contre le terrorisme (CNCT). Placée sous l’autorité du premier ministre, cet organe est chargé du pilotage, du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la menace terroriste.
Selon les dispositions du décret, le CNCT a pour rôle de « coordonner la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme, d’assurer la cohérence dans la mise en œuvre des stratégies concourantes de la lutte contre le terrorisme, d’assurer le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre effectif des actions des comités sectoriels et régionaux.
Le Conseil national est l’organe stratégique de décision et d’orientation de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme. Il comprend un Secrétariat exécutif chargé de coordonner, sur le plan administratif et technique, le dispositif de suivi et d’évaluation de cette stratégie.
Les comités sectoriels sont, eux, chargés du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre d’un ou de plusieurs axes de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme. « Les Comités sectoriels sont composés des représentants des ministères et structures relevant du domaine concerné. Ils sont supervisés par un ministre, membre du Conseil national de coordination et d’orientation », indique l’article 12 du décret.
Les Comités régionaux sont les organes déconcentrés au niveau régional de la Coordination nationale de lutte contre le terrorisme. Ils sont placés sous la responsabilité des gouverneurs, qui en assurent la coordination.
Les charges de fonctionnement de la Coordination nationale de lutte contre le terrorisme sont assurés par le budget de l’Etat et d’autres sources de financement.
