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Burkina Faso/BEPC 2023 : les candidats entre inquiétudes et espoirs

Les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) commencent ce 1er juin. Les candidats, partagés entre peur et confiance, viennent découvrir leurs salles de composition. Une équipe de 24heures.bf a fait le tour de certains établissements pour s’enquérir de l’état d’esprit des candidats à la veille de cet examen.

Il est 16h30mn au lycée Marien N’gouabi de Ouagadougou. La cour de l’école, contre toute attente, n’est pas bruyante ; seuls quelques candidats sont présents. Seuls, ou à deux, des candidats inspectent les listes sur les portes afin de repérer leurs salles de composition. Sourires aux lèvres, certains cachent bien leur stress.

Tous avouent avoir terminé les programmes avec les enseignants. Ils disent être prêts, même s’ils sont stressés par certaines matières. « J’ai peur de l’épreuve de français ; comme c’est la première épreuve, j’ai peur de rater et d’être triste pour toutes les autres matières », confie Astride. 

Bernard, lui, a peur de l’épreuve d’anglais. « Je n’ai même pas fini d’apprendre le français. Vous imaginez l’anglais ? », déclare-t-il, arrachant le rire de ses camarades autour.

Salif, un autre candidat, s’inquiète plutôt de l’épreuve de Sciences de la vie et de la terre (SVT). Il affirme que le programme est vaste et malgré ses efforts pour tout mémoriser, il n’y est pas arrivé. « Des parties m’échappent encore, mais d’ici demain, ça va aller« , espère-t-il.

L’épreuve de mathématiques, la bête noire des élèves

Un peu plus loin, sous les arbres, Elise anime une discussion avec un groupe d’amis. Très confiante, elle ne présente aucun signe de stress. Elle se dit prête, mais a des appréhensions concernant l’épreuve de mathématiques. « J’ai essayé de faire des efforts, mais je n’y arrive pas. En classe déjà, je ne m’en sortais pas du tout », explique-t-elle.

Nous accostons Maxime.  Un peu réticent au début, il finit par se lâcher et se montre même bavard. Il estime que les sujets seront abordables, mais a peur néanmoins d’une épreuve : les « mathématiques« . « J’ai surtout peur des mathématiques. C’est vrai qu’il faut faire beaucoup d’exercices, mais les petites erreurs peuvent coûter cher. En maths, une erreur de signe te fait tout perdre. Et quand tu rates la première opération, tu rates tout l’exercice ».

Son camarade Abdoul abonde dans le même sens. « A mon niveau, j’ai peur des mathématiques et de la physique-chimie. Je ne m’en sors pas en calcul.  Mais je me débrouille bien dans les matières littéraires ». Néanmoins, il encourage les autres candidats à ne pas se laisser prendre dans les tourments de l’inquiétude. « Je demande à tous les candidats de ne pas avoir peur. Comme on le dit souvent, la peur n’existe pas, c’est la rue. Concentrez-vous un peu et ça va aller ». 

Cette année, selon le ministère de l’Éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, le nombre d’inscrits au BEPC s’élève à 216 284.

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