Le procès sur l’affaire Vincent Dabilgou a repris ce 26 juin au tribunal de grande instance Ouaga 1. Au cœur des débats, un compte bancaire parallèle du ministère des Transports, de la Sécurité routière et de la Mobilité urbaine, logé à Ecobank.
Me Ouali, avocat de Jean Gabriel Seré, ex-DAF du ministère des Transports , est revenu sur le compte Ecobank du ministère. A la barre, l’ex-ministre Vincent Dabilgou. « Pourquoi vous n’avez pas demandé la fermeture du compte Ecobank quand vous en avez eu connaissance ?», lui demande l’avocat. Une question à laquelle le prévenu s’empresse de répondre: « J’ai trouvé ce compte à ma prise de fonction. Nous avons adressé, à ce sujet, une lettre à L’ASCE-LC mais nous n’avons pas eu de réponse ».
Me Ouali continue son interrogatoire : « vous avez dit que l’argent du compte Ecobank servait également à payer votre café; pouvez vous nous donner la somme exacte qui a été extrait du compte pour vous payer du café ? » « J’exprime mes besoins. Je ne peux pas dire combien a été prélevé pour le café », déclare le prévenu.
« De l’argent peut-il être retiré du compte trésor du ministère des Transports sans que Vincent Dabilgou ne soit au courant ? », continue Me Ouali. Le prévenu se défend en disant que pour ce qui est des bons de commande, il n’appose pas sa signature . A un moment, l’ex-ministre semble vouloir clore le débat sur ce fameux compte parallèle. « En tant que ministre, ma vision était claire. C’était de relancer le chemin de fer Ouaga-Ghana(…) », a-t-il affirmé.
Le procès continue au TGI Ouaga 1.
