Le procès sur l’affaire charbon fin a repris ce 6 octobre. Deux cantines comportant les corps solides retrouvés dans le charbon fin ont été amenées dans la salle d’audience. Les experts se sont prêtés aux questions des juges et des avocats.
« Est-ce que dans le traitement de ce qu’on appelle charbon fin, on est censé se retrouver avec des éléments qui se « contiennent » dans ces conteneurs (corps solides) », demande, d’emblée, le président du tribunal
« Non », répond l’un des experts.
Une avocate de la défense rebondit : « Selon le processus mis en place par Essakane pour traiter le charbon fin, est-ce qu’on peut retrouver ce qui est dans les caisses ? »
« Oui », répond l’expert.
Me Marcellin Ziba de poser sa question. « Est ce que ce qui est fait à Essakane SA répond à la définition universelle du charbon fin » ?
« Non », répond l’expert.
« Si on ordonnait l’expertise de la cargaison restante, cela va nous prendre combien de temps », demande Me Moumouni Kopiho.
« En une semaine, le travail serait fait si toutes les conditions sont réunies », répond l’expert.
Les experts affirment avoir mis un dispositif avec un tamis afin de recueillir les corps solides contenus dans la cargaison.
L’audience continue au TGI Ouaga 1.
