Le parquet militaire de Ouagadougou a ouvert une enquête sur le dossier Inata. Dans ce dossier, l’affaire de surfacturation de prix de motos de types Aloba acquises au profit des Forces armées nationales a fait grand bruit. « A ce jour, pour les besoins de l’instruction, deux des mis en examen ont été placés en détention préventive en vertu de mandats de dépôt décernés à leur encontre », indique le parquet militaire dans un communiqué.
Une enquête judiciaire a été ouverte le 12 janvier 2023 sur le dossier de présomption de surfacturation dans l’acquisition de motos de type Aloba au profit des Forces armées nationales. Les premiers éléments de l’enquête ont motivé la saisine d’un juge d’instruction en vue d’élucider les faits et déterminer les responsabilités.
« De l’information judiciaire ouverte, le juge d’instruction saisi, qui instruit à charge et décharge, a mis en examen plusieurs personnes militaires et civiles des chefs d’infractions de surfacturation, de corruption dans la commande publique, de concussion, d’octroi d’avantages injustifiés, de faux et usage de faux en écriture privé de commerce, de complicité de ces infractions », selon le communiqué du parquet militaire.
Le parquet militaire tient également à rassurer que les enquêtes judiciaires se poursuivent pour élucider les faits et déterminer les responsabilités à l’égard de toutes personnes impliquées, notamment dans la conclusion du contrat d’acquisition des motos au profit des FAN.
Dans le dossier Inata, il y a également l’affaire de détournement supposée de 400 millions FCFA destinés aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Tous ces dossiers sont suivis par le parquet afin d’établir les responsabilités.
