La Délégation spéciale de Bobo-Dioulasso, région des Hauts-Bassins, a apporté du réconfort, ce 10 mai, à des personnes déplacées internes (PDI) de la commune. Plusieurs autres personnes vulnérables ont également bénéficié de vivres. La valeur du don est estimée à 10 millions FCFA.
Il s’agit de 170 sacs de maïs de 50 kg, 170 sacs de riz de 50 kg et 170 bidons d’huile de 5 litres. Selon Safiatou Lingani, directrice de la Promotion du Genre et de l’Action sociale de la commune, ce don ne se limite pas aux personnes déplacées internes (PDI). Il concerne également “les structures de prise en charge des personnes vulnérables et les personnes en situation d’extrême nécessité, enregistrées dans la base des données de la commune”. 340 personnes ont ainsi été répertoriées, y compris les PDI. Chacune d’elles a reçu, ce matin, du riz, du maïs et de l’huile.
Madi Sawadogo est l’un des bénéficiaires. La crise sécuritaire l’a contraint, lui et sa famille, à quitter leur village situé dans la région de la Boucle du Mouhoun. Depuis quelques années, ils ont trouvé refuge dans la ville de Bobo-Dioulasso. “La vie est très compliquée en ville. Il est même difficile de trouver un travail sur lequel compter pour subvenir aux besoins de sa famille”, affirme-t-il. C’est donc le sourire aux lèvres qu’il repart avec un sac de riz de 50 kg, un sac de maïs de 50 kg et un bidon d’huile de 5 litres (destinés, selon la répartition, à deux personnes). “Je suis très heureux. Ce don me permettra de nourrir ma famille pendant deux jours et m’aidera à économiser un peu les revenus issus de mes petites activités”, explique-t-il.
Minata Karambiri, elle, est venue de Dyan, localité située à Diébougou, dans la province de la Bougouriba. “Nous sommes très heureux ce matin. Le simple fait de voir les vivres nous a déjà rassasiés”, affirme-t-elle.
Selon la Délégation spéciale, cette remise de vivres n’est pas une première. “L’initiative a été prise depuis longtemps. Avec pour objectif de doter, chaque année, les personnes vulnérables de la commune en vivres”, explique le président de la commission des Affaires générales, sociales et culturelles de la commune, Moussa Sanou.
