A travers une déclaration datant de ce jeudi 27 avril 2023, l’Union européenne (UE) rappelle que le meurtre de civils peut constituer un crime de guerre. Elle appelle le gouvernement burkinabè à prioriser la sécurité de la population et le respect des droits humains et du droit international humanitaire. Pour ce faire, elle préconise l’ouverture d’une enquête impartiale et rigoureuse afin d’identifier, juger et condamner les coupables.
Une soixantaine de civils a été tuée le 20 avril 2023 à Karma, dans la province du Yatenga. Un massacre de trop qui a suscité la réaction de l’Union européenne. Cette dernière condamne avec fermeté l’horrible massacre de civils.
Pour l’UE, « le meurtre de civils peut constituer un crime de guerre ». Face à la gravité de la situation, elle appelle les autorités burkinabè à ouvrir une enquête impartiale et rigoureuse pour identifier, juger et condamner les coupables.
« La sécurité de la population et le respect des droits humains et du droit international humanitaire doivent rester au cœur des préoccupations des autorités de transition, singulièrement quand il s’agit des forces de défense et de sécurité qui doivent être exemplaires envers la population, sans distinction aucune», interpelle l’Union européenne.
En rappel, après le drame survenu dans le village de Karma, le gouvernement burkinabè, à travers un communiqué, a condamné fermement ces actes barbares des groupes armés terroristes. Par ailleurs, des ressortissants de cette localité ont annoncé des enfants parmi les victimes de l’attaque. Cette information a choqué des organisations humanitaires qui œuvrent pour la protection de l’enfance. Ces dernières ont sonné l’alarme sur la nécessité de protéger les enfants pendant les conflits armés.