Le 18 avril, c’est la commémoration de la journée internationale des monuments et des sites. Au Burkina Faso, la célébration de cette journée est placée sous le thème « le patrimoine culturel, facteur de résilience au Burkina Faso ». Pour le ministre de la Culture, des arts et du tourisme, Jean-Emmanuel Ouédraogo, la préservation du patrimoine culturel est un enjeu majeur dans le contexte actuel de crise sécuritaire.
Lors du Conseil des ministres du 13 avril 2023, le gouvernement burkinabè a consacré la période du 18 avril au 18 mai de chaque année à la célébration du patrimoine. Selon le ministre Jean-Emmanuel Ouédraogo, cette célébration vise à « renforcer le rôle social des curiosités de notre patrimoine culturel et d’inciter à une forte fréquentation des espaces patrimoniaux, à l’effet de permettre aux Burkinabè de découvrir et de comprendre leur histoire ».
Le thème retenu pour cette édition est une invite à marquer « une pause pour inspecter dans notre for intérieur, puiser dans la quintessence de nos traditions et coutumes, déceler dans le silence des témoins historiques et matériels qui nous ont été légués, le substrat qui nous permettra de réorganiser notre nation », indique le ministre. Un appel est lancé à tous les détenteurs et dépositaires des cultures matérielles et immatérielles du Burkina Faso, à se mobiliser pour la défense de l’héritage culturel, à l’occasion de ce moment historique.
Pour renforcer la résilience du peuple burkinabè à travers le patrimoine culturel, le ministre suggère la réflexion autour de ces questions : « Comment opérer les transformations nécessaires dans notre patrimoine ? Comment maîtriser les changements involontaires qui surviennent afin de nous adapter positivement et en toute lucidité aux réalités du monde en évolution ? ».
La communauté internationale célèbre la Journée internationale des monuments et des sites (JIMS) depuis 1982. Cette journée est une occasion offerte aux acteurs engagés dans la protection du patrimoine culturel du monde, de réfléchir autour des problèmes majeurs de gestion du patrimoine culturel.
Le Burkina Faso compte trois sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce sont les ruines de Loropéni, les sites de métallurgies anciennes de fer et le complexe W-Arly-Pendjari.
