Les « non-lotis » encore appelés « zones d’habitats spontanés » sont des quartiers périphériques qui ont vu le jour à cause du boom démographique dans les villes du Burkina Faso ces dernières décennies. Dans ces zones dites « non loties », l’insécurité et les habitats de fortune sont des dangers potentiels pour les populations. Pour pallier ce problème, le ministère en charge de l’urbanisme et de l’habitat a initié un projet de restructuration des « zones d’habitats spontanés » dans 13 régions du pays.
Vivre dans un quartier non loti présente beaucoup de risques. Le risque d’effondrement des habitations durant la saison pluvieuse est en première position. Le manque d’électricité et d’eau courante dans la plupart de ces ménages ne facilitent pas la tâche aux résidents de ces quartiers. Les plus chanceux s’éclairent à l’aide de l’électricité solaire. L’une des causes de l’insécurité dans ces zones est l’absence des forces de l’ordre dû à la difficulté d’accès. En effet, les rues y sont généralement très étroites, empêchant la circulation de véhicules dans les ruelles. La prolifération de ces quartiers non lotis est accompagnée d’un besoin urgent d’infrastructures communautaires de base, notamment l’eau, l’électricité, les routes, les centres de santé, les écoles, etc.
« La restructuration est l’opération d’aménagement consistant à réorganiser et à équiper une partie aménagée ou non du tissu urbain. En d’autres termes, il faut comprendre que le lotissement porte sur un terrain nu et la restructuration sur des terrains déjà occupés ; d’où l’action de réorganiser », déclare Mikaïlou Sidibé, ministre en charge de l’habitat et de l’urbanisme. C’est l’une des cinq opérations d’urbanisme prévues par la loi n°17-2006 du 18 mai 2006 portant Code de l’Urbanisme et de la construction au Burkina Faso.
A l’instar des autres quartiers non lotis, le quartier Toudoubwéogo est confronté aux mêmes difficultés. Ce projet de restructuration devrait apporter un ouf de soulagement aux populations. Salimata Ouangré, habitante de Toudoubwéogo, loue l’initiative du gouvernement. « Ce projet va permettre l’aération de nos quartiers. Nos enfants iront à l’école sans que l’on s’inquiète des risques qu’ils courent sur la route de l’école », se réjouit-elle. Même constat chez Ousmane Tiendrebeogo, qui est soulagé de savoir que les forces de l’ordre renforceront bientôt leur dispositif de lutte contre l’insécurité dans ces quartiers. « Ici, on vous agresse à n’importe quelle heure. Quand vous sortez la nuit, vous avez peur que l’on vous agresse et vous craignez pour votre vie. Avec la restructuration, nous pourrons dormir tranquille », dit-il.
Le projet de restructuration va consister au tracé et au bitumage de plusieurs voies. Pour y arriver, il est prévu de déloger certains habitants des zones d’habitations spontanées et leur trouver des terrains plus vivables. La phase pilote de ce projet nécessite près de 3 milliards de francs CFA et concerne principalement la commune de Saaba. En plus de cela, la mise en œuvre de ce projet nécessitera près de 882 956 154 080 francs CFA. Il sera pris en charge par l’Etat à travers la mise en place des réseaux d’eau et d’électricité, par les résidents (90 % des résidents contribueront pour 100 % dans une logique d’hypothèse de 10 % d’indigents qui n’auront pas à payer) et les investisseurs en leur cédant à prix étudiés des parcelles commerciales.
je souhaite que en 2024 les choses active pour la restructuration .
Mr le ministre penser aussi a ceux qui veulent encore des parcelles alors ils oints été attribuer par l’Etat en 2009 a yagma ils faut revoir vos contrôle . on ne peut pas faire des omelette sans casser les œufs courage a mon ministre et sont équipe