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Tribunal de Bobo-Dioulasso: liberté provisoire refusée à l’ex-maire Bourahima Sanou

L’ancien maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou, a comparu devant les juges de la Chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Bobo-Dioulasso, ce 12 juin. Il est poursuivi pour des faits d’abus de fonction, de blanchiment de capitaux et d’acceptation de cadeaux indus.

Bourahima Sanou a comparu avec Amadé Zongo, opérateur économique de profession. L’ex-maire est soupçonné d’avoir passé de façon illégale, alors qu’il était en fonction,   des commandes de pièces détachées pour la réparation des véhicules de la commune chez le nommé  Zongo. En contrepartie de cette passation « frauduleuse » de marchés publics, il est accusé d’avoir reçu des « cadeaux  » de la part de l’opérateur économique. 

En sa qualité d’officier de police judiciaire, le parquet estime que l’ancien maire ne pourrait être jugé à Bobo-Dioulasso. Il a donc sollicité le renvoi du procès à une date ultérieure afin que la Cour de cassation décide de la juridiction compétente en la matière. Le tribunal a accédé à cette demande.  Le procès est donc renvoyé au  7 juillet 2023. Les demandes de liberté provisoire formulée par les conseils des prévenus ont toutes été rejetées. 

A la suite d’une enquête de l’Autorité supérieure de contrôle d’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), les  prévenus avaient été  auditionnés au Service régional de police judiciaire (SR/PJ), puis transférés le lendemain au parquet. Après une longue audition, Bourahima Sanou et son collaborateur ont été déférés à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB).

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