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Transitions au Burkina et au Mali : La CEDEAO exige “des avancées rapides” 

La CEDEAO a pratiquement sommé les gouvernements de transition du Mali et du Burkina Faso d’accélérer le pas vers un rétablissement de l’ordre constitutionnel. Elle annonce d’ailleurs l’envoi d’une délégation conduite par le président béninois Patrice Talon pour “dialoguer”. Cette décision a été prise lors de la 51e session du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO, à Abuja, au Nigeria.

Dans sa déclaration à l’issue de la session, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) regrette « le très faible niveau de coopération » affiché jusqu’ici par les autorités de transition du Burkina et du Mali.

Pour y remédier, l’organisation sous régionale annonce l’envoi  d’une délégation de haut niveau, conduite par le Président béninois Patrice Talon. Objectif : renouer le dialogue et obtenir des engagements fermes sur le respect des calendriers de transition.

Afin d’obtenir gain de cause auprès de ces gouvernements, la CEDEAO évoque  “le retrait des juntes militaires des listes de sanctions individuelles” qu’elle a prises. Elle promet également d’envoyer de l’aide humanitaire aux États membres en transition. 

La CEDEAO exige cependant la mise en place rapide des mécanismes de suivi des transitions, bloqués jusqu’à présent, et un accès sans entrave aux missions d’évaluation technique.

Les pays en transition sont appelés, selon la déclaration du Conseil de médiation et de sécurité, à  « s’abstenir d’adopter de nouvelles postures de confrontation ». 

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