A travers un communiqué daté du 18 juin, le gouvernement burkinabè prend acte de la demande de retrait des casques bleus de la MINUSMA du Mali et salue cette décision qu’il qualifie de « courageuse ». Il appelle la communauté internationale à respecter le choix du Mali et réitère sa solidarité à ce peuple frère.
Pour le gouvernement burkinabè, ce choix est un choix assumé « qui est conforme à la vision stratégique de I’Etat malien dans la lutte contre le terrorisme et pour la restauration de la paix et de la sécurité au Sahel ».
Il approuve, à travers ce communiqué, le choix des autorités maliennes dans leur désir d’affirmer leur souveraineté dans les grandes sphères de décision internationale, comme le 16 juin 2023 à New-York devant le Conseil de sécurité de l’ONU.
La communauté internationale et l’ONU doivent respecter, dit-il, la décision du Mali en procédant immédiatement au retrait des casques bleus du territoire malien. « Le Burkina Faso, pour sa part, demande au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies de bien vouloir prendre les dispositions utiles pour le retrait des troupes burkinabè engagées au Mali dans le cadre de la MINUSMA », précise le communiqué.
Le gouvernement burkinabè réitère sa solidarité aux pays sahéliens confrontés à l’hydre terroriste et qui se battent pour bouter hors de leurs frontières ce fléau. Cette lutte nécessite un idéal : bâtir un monde où règne la sécurité, la paix et le développement pour les Sahéliens, indique le communiqué.
En rappel, deux soldats burkinabè servant dans la MINUSMA sont tombés le 9 juin dans une attaque à l’engin explosif improvisé à Ber, dans la région de Tombouctou. Ils ont été inhumés le 16 juin lors d’une cérémonie d’hommage rendue par la MINUSMA à son siège, à Bamako.
