
Opération « coup de poing » dans le quartier Dapoya, à Ouagadougou. Un quartier considéré, selon le communiqué de presse de la gendarmerie nationale publié ce 13 février, comme « sensible », où il existe une « recrudescence d’actes criminels ». Des unités de la troisième Légion de gendarmerie ont ainsi interpellé, dans la nuit du 9 au 10 février, 43 personnes dont 6 femmes et 37 hommes.
Cette intervention, qui a mobilisé plusieurs unités d’élite de la gendarmerie, « visait à interpeller les individus suspects, démanteler les réseaux criminels et sensibiliser les habitants », indique le communiqué. Les pandores affirment avoir reçu, bien avant, de « nombreuses plaintes des riverains, victimes d’agressions, de cambriolages et d’attaques à main armée ». Ils ont donc décidé de « boucler » la zone et de mener « une fouille systématique ».
Bilan de cette nuit mouvementée : 43 personnes (dont 6 femmes et 37 hommes) interpellées, 24 motos, une bicyclette et deux téléphones abandonnés récupérés par les gendarmes. Et- ce n’est pas tout. « Deux individus ont été surpris en plein trafic de chanvre indien et un important stock de produits prohibés, notamment du tramadol, a été saisi », mentionne le communiqué. Qui indique que cette mission, débutée à 22h s’est achevée à 3h du matin.

Elle a ainsi permis de débarrasser ce secteur de la « racaille » qui y sévissait. « Laissant un sentiment de soulagement parmi les habitants et commerçants du quartier. Plusieurs d’entre eux ont exprimé leur satisfaction et leur gratitude envers la maréchaussée pour cette intervention inopinée », se réjouit la gendarmerie.
Mais il va falloir encore faire preuve de vigilance. « La Gendarmerie nationale rappelle l’importance de la coopération citoyenne dans la lutte contre l’insécurité et encourage la population à signaler tout comportement suspect ». Alors, si vous avez une dénonciation à faire, voici les numéros verts : 1010 (Centre national de veille et d’alerte), 16 (Gendarmerie nationale) et 17 (Police nationale).