Dans un communiqué publié ce 18 novembre, les Forces armées maliennes (FAMA) annoncent avoir découvert un charnier à Kidal, dans le nord du pays. Cette découverte a été faite pendant une opération visant à sécuriser la localité.
La découverte “maccabre” a été faite, selon l’armée, le 16 novembre. “Ce charnier rappelle les atrocités commises par les terroristes sans foi ni loi”, indique le communiqué.
Des enquêtes sont en cours “pour traduire les auteurs devant la justice”. L’Armée rassure la population de son engagement pour la restauration de la paix dans cette partie du pays.
Hier, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation nationale a invité “les populations de Kidal ayant déserté la ville, par crainte d’éventuels affrontements entre les Forces armées maliennes (FAMA) et les groupes terroristes, à y retourner”.
Le 14 novembre dernier, l’armée malienne, appuyée par les supplétifs russes de l’ex-Wagner, ont fait leur entrée dans la ville de Kidal.
Cette localité était, depuis 2013, sous le contrôle des mouvements rebelles, notamment la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
“Le Chef d’Etat-major général des Armées informe l’opinion nationale et internationale que les FAMa ont pris position dans la ville de Kidal ce mardi 14 novembre 2023”, avait indiqué un communiqué publié le même jour par l’armée.
La nouvelle suscite des réactions dans plusieurs pays. Le Burkina Faso et le Niger, eux aussi dirigés par des militaires arrivés au pouvoir du fait de l’insécurité dans leurs pays, ont envoyé des messages de congratulations au Colonel Assimi Goïta et son gouvernement.
Ils ont salué “une étape charnière de la lutte contre le terrorisme dans l’espace sahélien”.
Le Président de la Transition du Mali, lui, estime que “la mission n’est pas achevée”.
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