A travers un communiqué daté du 15 mai, le gouvernement burkinabè s’étonne du contenu du « Rapport sur les évènements de Moura du 27 au 31 mars 2022 », produit par le Haut-Commissariat des Nations unies aux Droits de l’Homme. Le Burkina réaffirme sa solidarité au Mali qui mène une » lutte acharnée « contre Le terrorisme.
Après les événements survenus à Moura, au Mali, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l’homme a produit un rapport sur la situation. Il en ressort que des militaires maliens et étrangers auraient tué au moins 500 personnes à Moura, au centre du Mali.
Ces accusations sont réfutées par le gouvernement malien. En effet, à travers un communiqué lu à la télévision nationale, le 13 mai 2023, le ministre malien de l’Administration territoriale, Colonel Abdoulaye Maïga, a « condamné avec véhémence ce rapport biais, reposant sur un récit fictif ». Il souligne que des enquêtes sont en cours et que les premiers éléments révèlent l’hypothèse d’un affrontement ayant provoqué des morts par projectiles et que la majorité des victimes sont des adultes de sexe masculin.
Or, après l’offensive anti-terroriste menée en mars 2022 à Moura par les Forces armées maliennes, Bamako a annoncé avoir » tué 203 combattants des groupes armés terroristes et interpellé 51 personnes ».
Le Burkina Faso marque sa solidarité au gouvernement malien au regard des faits qui lui sont reprochés par l’ONU. «Témoin de la lutte acharnée» du gouvernement malien, le Burkina s’étonne du contenu du rapport des Nations unies. Il réaffirme son engagement solidaire aux côtés du gouvernement malien de transition dans la lutte collective contre le terrorisme.