Cinq soldats maliens ont été tués et vingt autres blessés alors qu’ils réagissaient à une « attaque complexe » dans la soirée du dimanche 17 septembre à Léré (région de Tombouctou), selon un bilan provisoire de l’armée.
Dans un communiqué publié lundi, l’État-major général des armées du Mali annonce que onze de ses éléments sont portés disparus. Selon le communiqué, les terroristes étaient à bord de véhicules et sur des motos. Ils ont visé deux cibles : le camp du Groupement de la Garde nationale et celui de l’Armée de terre, respectivement au centre et à la périphérie de Léré.
« Les FAMA, conformément à leur mission régalienne, ont, dans leur riposte, priorisé la sécurité et la protection des populations civiles, prises en étau pendant les intenses combats de rue. Les renforts aéroterrestres ont été déployés en appui, y compris des frappes aériennes de précision », précise le communiqué.
L’armée malienne a aussi enregistré, au cours de cette double attaque, des dégâts matériels qui sont, dit-elle, en cours d’évaluation. « Un avion d’appui feu a fait un atterrissage forcé et l’équipage est recherché », ajoute le communiqué.
Côté ennemi, on note selon l’armée, sept corps abandonnés par les terroristes, huit véhicules détruits dont certains équipés d’armes lourdes avec des occupants, estimés à une trentaine, neutralisés.
« La zone est sous surveillance et observations aériennes avec pour objectif, la recherche et la destruction des terroristes en débandade », informe l’armée qui rassure les populations de son « engagement à poursuivre la lutte contre les terroristes dont le seul but était de faire un carnage et faire porter la responsabilité aux FAMA ».
