Le président de la transition malienne, le Colonel Assimi Goïta, a remis ce 4 janvier, plusieurs drones à l’armée de l’Air. Cette nouvelle acquisition, composée de drones de surveillance et de combat de type TB2, permettra d’intensifier la lutte contre le terrorisme.
Les drones jouent un rôle important dans la lutte contre l’hydre terroriste. Ils offrent une surveillance sur des zones difficiles d’accès ou dangereuses. Ils permettent également de repérer les cachettes des terroristes sans exposer les troupes au sol.
Les “frappes ciblées” sont l’une des options non négligeables offerte par les drones. Ces frappes permettent d’éliminer des cibles ennemies sans mettre en danger les vies des soldats.
Le Chef d’État-major de l’Armée de l’Air, le Général de brigade Alou Boï Diarra, a cependant insisté, au cours de la cérémonie de réception des drones, sur l’importance des troupes au sol. “Les drones, sans l’appui des troupes au sol, ne suffisent pas”, dit-il.
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le Colonel Sadio Camara, revigoré par cette nouvelle acquisition, lance un message aux “ennemis de la paix au Mali”. “Ils ne connaîtront pas le repos dans leurs grottes et dans leurs forêts. Car nous continuerons de veiller sur notre patrie et nous les enverrons vers le repos éternel pour le salut de notre peuple”, martèle-t-il.
Néanmoins, confiant que la “paix juste et durable est possible au Mali”, il tend une fois de plus la perche aux “frères égarés”. Il les invite à rejoindre la république et le processus de paix intérieure malien.
Il se veut cependant clair : “Cette volonté de paix sincère n’est pas une faiblesse. C’est une nécessité pour notre pays, pour le vivre ensemble”, précise-t-il.
Le Burkina Faso a également inclus les drones armés dans la lutte contre l’hydre terroriste. Ainsi, le 14 avril 2023, un projet de loi (N°2023-001/PRES-TRANS) portant autorisation de ratification de la garantie souveraine au profit d’International Business Bank (IB Bank) pour l’acquisition de matériel de combat au profit des Forces armées nationales, à été soumis à l’Assemblée législative de transition (ALT).
A l’unanimité, les députés ont voté la loi. Donnant ainsi quitus au gouvernement pour l’acquisition de drones militaires à un coût évalué à 252 milliards de FCFA avec la société turque Baykar Makina Sanayi ve Ticaret A.Ş. Le matériel est composé essentiellement de drones de surveillance et d’attaque. Avec leurs équipements et munitions.
