Conformément à l’article 11 de la loi n°023-2019/AN du 14 mai 2019 portant réglementation de l’état de siège et de l’état d’urgence au Burkina Faso, le gouvernement a décrété, ce 24 mars 2023, l’état d’urgence dans huit régions sur les 13 que compte le pays. Cette mesure entre en vigueur à compter du 30 mars.
Une grande partie du pays est en proie au terrorisme avec une recrudescence des attaques. Sur les 13 régions que compte le Burkina Faso, 8 sont affectées par la crise sécuritaire. Pour contrer l’avancée de l’insécurité, le gouvernement a décrété L’État d’urgence dans plusieurs provinces. Il s’agit des provinces des Banwa, de la Kossi, du Nayala et du Sourou dans la région de la Boucle du Mouhoun ; de la province du Koulpelogo dans la région du Centre-Est et des provinces de la Gnagna, du Gourma, de la Komondjari, de la Kompienga et de la Tapoa dans la région de l’Est.
Les provinces du Kénédougou et du Tuy dans la région des Hauts-Bassins ; les provinces du Loroum et du Yatenga dans la région du Nord ; les provinces de l’Oudalan, du Séno, du Soum et du Yagha dans la région du Sahel. La province de la Comoé dans la région des Cascades et celles du Bam, du Namentenga et du Sanmatenga dans la région du Centre-Nord sont également concernées par le décret.
Selon le gouvernement burkinabè, l’adoption de ce décret va permettre de renforcer l’existence des moyens juridiques dans le cadre de la lutte contre le terrorisme dans ces localités. L’instauration de l’État d’urgence va étendre le pouvoir des Forces de défense et de sécurité (FDS) dans le combat contre l’ennemi.
En rappel, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le gouvernement a instauré un couvre-feu dans certaines localités, dont les provinces du Bam et du Sanmatenga, et la région du Nord.
