A la UneSociété et Culture

Lutte anti-terroriste au Burkina : un groupe permanent de gestion des allégations de violations des droits humains

Le 24 mai 2023, la ministre de la Justice et des droits humains a fait au Conseil des ministres une communication relative à la mise en place d’un groupe de travail permanent de gestion des allégations de violations de droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

La gestion des allégations de violations des droits humains dans le contexte sécuritaire du Burkina Faso demeure préoccupation pour le gouvernement de la transition. Selon la ministre de la Justice, la mise en place d’un groupe de travail permanent chargé de la question vise à répondre à un besoin du pays de se doter d’un mécanisme de respect des droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Lire aussi | Mobilisation générale au Burkina Faso : l’Union Européenne s’inquiète du respect des droits humains

« Ce groupe de travail servira de cadre permanent de veille, d’alerte et de gestion de toutes les allégations de violations de droits humains. Sur le terrain, ce groupe permanent sera chargé de surveiller, répertorier et traiter tous les incidents mettant en cause les droits humains dans le cadre de la lutte contre le terrorisme« , estime la ministre.

En rappel, le respect des droits humains garantit à la fois des droits civils et politiques, et des droits sociaux, économiques et culturels, notamment le droit à l’égalité, le droit à ne pas subir de discrimination, le droit de toute personne à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne, le droit à ne pas être tenu en esclavage, le droit à ne pas être soumis à la torture, ni à des traitements dégradants.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page