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Libertés démocratiques au Burkina : des victimes de menaces appellent au respect de la Constitution

Réunis au sein d’un Collectif, des journalistes, activistes et leaders d’opinion victimes de menaces appellent « au respect total et sans conditions des libertés garanties par la Constitution du Burkina Faso ». Dans un communiqué le 2 avril 2023, le Collectif s’indigne des menaces qui planent sur la tête de ceux qui osent critiquer la gouvernance du pouvoir de transition.

Face à la recrudescence des atteintes à l’État de droit, aux libertés démocratiques et à la liberté de la presse, le Collectif des journalistes, activistes et leaders d’opinion victimes de menaces est monté au créneau pour exprimer son ras-le-bol. Pour les membres de ce Collectif, l’objectif est de « protéger leurs vies et celles de leurs familles ainsi que leurs outils de travail que sont les médias ».

Le Collectif vise principalement à « permettre aux victimes de se regrouper et d’être solidaires ; orienter les victimes vers la justice et les instances nationales habilitées à entendre leur cause ; interpeller et porter à la connaissance des institutions et des pouvoirs publics les cas de menaces ; dénoncer auprès  des instances et utiliser les mécanismes nationaux et internationaux de protection des droits humains contre les auteurs présumés des menaces et leurs commanditaires ».

Le Collectif met en garde les commanditaires des actes de menaces : « Aucun forfait ne saurait rester impuni dans un pays qui aspire à la cohésion sociale afin d’avoir une nation plus juste, plus équitable et prospère dans la paix », affirme son porte-parole, Dr Arouna Louré.

Dans son communiqué, le Collectif se réjouit du soutien d’institutions telles que le Conseil supérieur de la communication (CSC) et la Commission nationale des droits humains (CNDH). « Nous félicitons le CSC, la CNDH et tous les acteurs qui œuvrent dans le sens d’une promotion de la liberté d’expression et du pluralisme d’opinion et contre toute tentative de musèlement des voix discordantes au moyen de la violence et de l’intolérance », déclare le Collectif.

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